Élisabeth Cieslar – son histoire
Elisabeth Cieślar– Dans les années 1956-1961, elle suit les cours de Sculpture de l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, où elle obtient son diplôme avec mention sous la direction du professeur Jerzy Jarnuszkiewicz. Elle est co-fondatrice de l’Association de Designers des Formes Industrielles. Après ses études, elle travaille à l’Institut du Design (1961-1963). Elle est l’auteur de plusieurs projets de design et d’architecture d’intérieur. Pendant les années 1974 – 1976 elle est décoratrice à la télévision polonaise et travaille aussi pour le théâtre de Plock où elle dirige une galerie d’art.
Les derniers travaux personnels d’Élisabeth Cieslar se trouvent sur la page « Élisabeth Cieslar 2010 – 2019» (Voir la page)
Dès le début de sa carrière artistique jusqu’à aujourd’hui, Élisabeth Cieslar travaille aussi en tandem avec son mari Émile Cieslar. Ces travaux sont présentés sur la page « Élisabeth et Émile Cieslar – travaux communs » (voir la page…)
1968 – « Les Points » c’est leur première exposition à la galerie Foksal, (voir page)
1973 / 1978 – Elle est directrice de la Galerie Repassage (voir page)
Son dernier performance en Pologne avent le départ pour la France c’est « Dobrze Stanczyk », un performance réalisé en tandem avec Emile Cieslar. (voir la page)
1976 – Elle est licenciée et part avec toute sa famille pour la France en 1978.
1978 / 1979 – Elle crée un cycle des photographies « Paris Rouge »
1985 1989 – « Carrousel des sœurs » sept sculptures en bois (Voir la page) renouant avec « Le Carrousel des attitudes » des années 70. (Voir la page)
1994 – « Carrousel Toi-Ici-Aujourd’hui ». (Voir la page)
À compter de 1991, Élisabeth Cieslar réalise en Pologne plusieurs films sur les œuvres de quelques artistes polonais vivants ( Jerzy Gierowski, Jaroslaw Modzelewski, Jerzy Jarnuszkiewicz, Grzegorz Kowalski, Piotr Kurka, Krzysztof Bednarski) et les court-métrages qui son des commentaires de jeunes lycéens.
1994 – 2003 – Elle crée le cycle des sculptures et installations interactives. Ce cycle commence par l’installation « Etre avec son moi » réalisée au Centre de Sculpture Polonaise d’Oronsko, où elle est invitée en 1998 pour participer à une rencontre artistique.
1998 – «Être avec son moi »
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« Réfléchir avec son corps – c’est le cycle de sculptures interactives, une reconnaissance de notre humanité par les sens. Mon expérience personnelle m’oblige à élargir cette définition dans la partie concernant le langage. Il me faut prendre en compte le langage du corps. Il nous est propre ainsi qu’aux autres espèces. Il nous transmet les informations essentielles sans la parole. Je le comprends souvent de façon inconsciente. Il est pour moi la source d’informations indispensables sur la vie qui m’entoure. Je perçois ces signes par les sens de la vue, du toucher, de l’équilibre du corps, de l’orientation dans l’espace… le corps en mouvement, immobile, allongé, en saut, en vol : le corps face au monde.
Mon corps ! Je l’observe avec attention mais aussi les corps des autres, les corps qui parlent, qui pensent… »
1994 – « Le parcours initiatique » – Vallorcine et Chamonix – installation et performance interactive. Un bandeau noir sur les yeux, une queue attachée derrière, marcher sur le chemin de pierres (Lire la suite…)
1996 – « Porte » – Installation – l’approche du premier vol d’oiseau. (Lire la suite…)
1997 – « La peau » – Cette empreinte du corps sculpté dans les branches d’un arbre impose l’immobilité dans les relations avec les montagnes. (Lire la suite…)
1998 – « Débout » – Cette branche appartenait à un tilleul puissant qui a poussé dans un canyon au pied de sommets de 2700 m. Il a résisté au climat, aux vents de la montagne et à la vermine. (Lire la suite…)
2000 – « À quatre pattes » Sculpture interactive exposée la première fois à l’exposition sous le titre Sexxx au « Théâtre Academia » de Varsovie. En dépôt à la Fondation Pałac Borkowice Pologne (Lire la suite…)
2001– « L’homme / animal – le corps dans l’espace ». Enfiler sur soi la peau de chamois, monter ”l’escalier” de la sculpture et introduire sa tête dans le creux du masque de façon à pouvoir regarder. (Lire la suite…)
2002 – « Devenir peut-être un arbre». Avec les pieds nus, entrer à l’intérieur de la sculpture en adaptant ses pieds aux traces sculptées dans le tronc… (Voir la page)
2001 – « Vol d’oiseau » S’allonger sur le dos à l’intérieur de la sculpture, se balancer et observer l’espace alentour à 360° de façon à s’approcher du regard d’un oiseau volant. (Voir la page)
2003 – Elisabeth Cieslar invite 20 artistes polonais à participer à l’exposition « Liberté sans responsabilité ?! Oui !? Non !? ». Cette exposition est présentée à Varsovie et à Die en France. (Voir la page).
2002 / 2006 – « Liberté – responsabilité? » Site créé par Élisabeth dans le cadre de l’association – « La trace » Le site présente plusieurs artistes polonais.
2010 – 2014 « L’espace de liberté et de contrainte » Enquête en France (Drôme et Paris) et en Pologne (Mazovie et Varsovie). (Voir la page)
2014 – « Le papillon de la liberté » Une proposition pour le col de Gaudissart au pays de Royans. (Voir la page)
2012 / 2014 – « À contre-courant de la Drôme » – Une collecte de mots associés à l’ordre et à la révolte. Une installation en forme d’ailes enveloppées de bandages était soit suspendue soit posée directement par terre sur les plages de la rivière et servait de support pour écrire des mots. (Voir la page) et le film: https://youtu.be/AowZaZEZH8E
2016- du 11 juin au dix septembre – Exposition à la galerie Les champs magnétiques à Varsovie – « Moi – Autre – des Autres – Ceci » (Voir la page)
La suite de « Élisabeth Cieslar 2010 – 2018 » (Voir la page)
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